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On ignorait la peur ,
Les lendemains avaient un goût de miel, Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l’on croyait au ciel
Laï, laï, laï…
Il y a de ces souvenirs et de ces odeurs d’enfance qui remonte lorsque j’entends à nouveau cette chanson, ça me replonge dans cette époque. Ça me rappelle aussi ma mamie Fernande fredonner cette chanson avec moi. C’était l’époque de mon enfance. La chanteuse était Vicky. Ça ce sont de beaux moments à se remémorer!
J’ai vécu à la ferme pendant 20 ans. C’était grand chez nous. Aussi loin que je me souvienne, ma mère fleurissait sa maison, son jardin, tous les abords menant à la maison et souvent le tour des bâtiments agricoles. Les allées étaient tracées à l’équerre, aucune herbe ne dépassait, les plantes étaient bien alignées. Pas de paillis, pas de roches déco, rien, pas de technique écologique, surtout pas de biodiversité! non! (on ne connaissait pas çà) Pas de style méditerranéen, exotique, japonais, anglais…Que du jardinage traditionnel à la saveur majoriquoise quoi !* (gentillé ou nom désignant les habitants d’un lieu, pour moi c’est pour Saint-Majorique-de-Grantham, municipalité d’enfance et de mes ancêtres)
On faisait des rangées de fleurs bien propres, sans oublier le grand jardin, fallait voir la terre sans herbe. À mon souvenir, les sortes de fleurs n’étaient pas très variées. Des vivaces, on ne connaissaient pas ça ! Fleurs rouges et blanches entrecroisées et quelques fleurs jaunes, des marigolds, des glaïeuls,des bégonias, des alyssum. Ah! que c’était beau…
Ma mère adorait mettre en valeur son environnent. Et je pense, aussi, qu’elle voulait surtout occuper notre temps d’adolescence à ma sœur, d’un an ma cadette, et moi. On ne se demandait pas ce que l’on était pour faire à l’été, c’était tracé d’avance. Bécher, désherber, sarcler, tailler etc, Eh oui! c’était comme ça. Je n’aime pas dire à cette époque, mais que voulez-vous, c’est ça qui est ça. Et dans tout ça, nous étions heureuses.
Tous ces efforts ont donné un moment de reconnaissance à ma mère et à mon père. En effet le 12 septembre 1974, la société d’agriculture du comté de Drummond leur attribuait le premier prix d’embellissement des abords de la ferme. Le but de ce concours: récompenser la fierté agricole. Le prix fut décerné à mon père pour le travail effectuée par ma mère; un travail d’équipe reconnu, quoi! Fallait le faire.
J’y ai pris goût au jardinage et aux fleurs. C’est ça la transmission générationnelle. J’ai toujours eu ce plaisir de fleurir. Un jardin, un aménagement de fleurs ça c’est vivant. Ça pousse, ça se transforme selon les saisons. Et ça recommence l’année d’après, en nous procurant l’espoir d’un printemps hâtif avec ses couleurs et ses senteurs. En fin de compte le bonheur!
De simples gestes suffisent : bouquet de table, décor de fête, pour la Saint-Valentin, un anniversaire, pour parfumer l’ambiance, des bouquets de saison, même en nourriture. Et que dire d’offrir ou de s’offrir des fleurs pour faire plaisir simplement. Les fleurs amènent un puissant bonheur, bien connu sur le moral. Créer la surprise. En fin de compte plein d’idées à fleurir sa vie.
Convaincus ? Allez-y, gâtez-vous et fleurissez-vous!
Le vrai bonheur est celui que l’on cultive journée par journée comme les fleurs.
Livette Laroche
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4 Commentaires
Sylvie
3 juin 2018 a 10 h 09 minTrès beau ton texte. J’ai bien aimée les photos aussi. A+
Colette
4 juin 2018 a 7 h 31 minMerci beaucoup. Contente que tu aimes
Amonbeaufils
3 juin 2018 a 10 h 25 minBravo pour ce texte inspirant, cette porte ouverte sur de beaux souvenirs de ton enfance!
Colette
4 juin 2018 a 7 h 32 minC’est gentil « Amonbeaufils » et ça me touche que tu aimes.