Chroniques

Le Costa Rica

Pour mon anniversaire, je souhaitais faire un voyage exceptionnel, l’envie de prendre l’air pour une semaine, lors de cette mi-temps de la fameuse dizaine que l’on redoute tous de voir arriver un jour. Le plus difficile fut de choisir où aller et surtout de prendre la décision! Depuis quelques mois que nous y pensions, chéri et mois, sans avoir d’idée précises. Nos amis Alfred et Luce (prénoms fictifs afin de préserver leurs identités!) avaient décliné de nous accompagner.

« Où va-t-on ? »

Mon amoureux de me répondre:

« C’est ton voyage d’anniversaire, alors c’est toi qui choisis! »

J’avais beau y réfléchir, rien ne titillait mes neurones. Je savais que mon chéri avait un faible pour le Mexique.  Lui qui affectionne particulièrement la plage, la farniente, la bonne bouffe, tandis que moi j’ai la bougeotte et préfère un peu d’aventures.

« Chéri, comme je souhaite visiter plein de lieux et pour me suivre, je crois que tu devrais penser à utiliser le tapis roulant afin de muscler tes jambes, améliorer ta vitesse de marche, et ce non pas pour perdre des calories, mais plutôt pour être en forme et être capable de me suivre avec mon genou neuf! »

Et lui de répondre…

« Ne t’inquiète pas, je vais m’y mettre (!) »… j’avais l’impression de déjà entendu!

Peut-être que le timing n’était pas parfait, même si mon amoureux n’est pas un athlète, ce court programme d’entrainement, si peu exigeant ne l’a pas tellement convaincu.

Quand on a qu’une semaine, ça représente un méchant casse-tête de trouver « la » destination.  

Tout d’abord…

Ce que je souhaitais le plus c’était:

  • Découvrir un nouveau pays
  • Qu’une fois sur place, il y ait des activités plein air assez faciles et instructives
  • De partir léger, c’est-à-dire, sans valises à mettre dans la soute, uniquement le sac à dos qui nous suivrait en cabine
  • Un endroit de repos, sans enfants et sans Chicka Chicka Boom Boom le soir
  • Pas de piscine avec de l’animation genre… Aqua forme etc. avec musique dans l’tapis
  • Un endroit peu visité, encore un peu sauvage
  • Un hébergement tout inclus

Je me rappelle qu’à une certaine époque, le patron de mon chéri, avec lequel nous avons développé une relation de proximité, partait régulièrement pour le Costa Rica pour ses vacances annuelles, disons que ça faisait plus de dix ans de suite. Il en revenait à chaque fois émerveillé et moi fascinée par ses récits. Depuis un bon moment que je rêvais d’y aller.   Pourquoi pas le Costa Rica? Un voyage spécial pour une année marquante! Vous avez surement entendu dire qu’il existe deux types de saisons. La saison sèche à compter de la fin décembre jusqu’à la mi-avril et la saison des pluies. Pour nous, mars représentait la période la plus intéressante. Alors, COSTA RICA nous voici.

La préparation

Elle fut courte et fébrile (mon chum dirait que la préparation a duré plusieurs semaines!). En premier, nous devions renouveler nos passeports.  Connaissant les histoires d’horreur pour l’obtention d’un passeport canadien, il fallait faire vite afin d’éviter les délais de livraison. 20 jours exactement entre la transmission de la demande et sa réception.  Yé ! Juste avant Noël!

Par la suite, je me suis procuré des livres sur ce pays afin de connaitre son histoire, ses régions. J’ai mis beaucoup d’heures soit tôt le matin, ou les week-ends, durant lesquelles j’ai lu plusieurs articles, des blogues de voyage (FB québécois au Costa Rica), des blogues photos qui furent d’excellentes sources de renseignements et de techniques.  Je ne me suis pas lassée de ces recherches.  J’aime découvrir cela me fait rêver en même temps.  Et j’ai dressé des listes; beaucoup de listes à vrai dire.

Puis la planification des vaccins, pour ci, pour ça, afin d’éviter ceci et cela. Le type de valise, l’assurance voyage, etc. Et…, car il y a toujours un et, le stress de voir si cela allait tout entrer dans nos sacs à dos!

La Pura vida au Costa Rica

Donc le 15 mars, avec grande excitation, on s’envole vers le Costa Rica.  Arrivé à Dorval pour 5h du matin, départ à 8h, 6 heures de vol, les douanes,  2h30 de transport sur une route sinueuse.  Nous étions au bout du rouleau à la fin de cette journée.  À peine touché le sol, la chaleur et l’humidité accablent, mais… chéri et moi ne nous plaignons pas!

Ce qui me frappe le plus à chaque voyage dans le sud, en mettant pied à terre, c’est cette odeur tropicale et cette chaleur. Autant être clair et net, tout un contraste de passer de -10 à plus de 35, ça « fesse dans l’dash » comme on dit.  Même si nous portions des vêtements légers, la chaleur et l’humidité nous rattrapent rapidement.  On se disait:  on est tu fou de se plaindre, à peine 30 minutes que nous sommes arrivés? Mais là, on dirait que le minivan se climatise de plus en plus, si bien que tranquillement on se rapproche de la chaleur du Québec au départ! Rien à faire, aucun des passagers à bord ne parle espagnol et le chauffeur fait semblant de parler anglais. Son « Yes, Yes » nous laisse espérer qu’il baissera la clim… à la demande de la gentille passagère derrière le chauffeur. Rien à faire… on a gelé pendant le reste du trajet !!!

Transporteur :  Air Canada

Destination :  Aéroport Libéria, puis Samara, région du Guanacaste, côté Pacifique 

Décalage horaire : deux heures, nous débarquons à l’hôtel vers 15h30.

Argent local – Colones 1 000$C = 2.40$ canadien; mais nous avons toujours utilisé des $US, car la plupart des sites acceptent ce paiement (cela dépend du secteur visité au CR).

Langue :  espagnol, anglais et un mélange de tout ça!

Consommation d’eau :   sans problème du robinet, toutefois nous n’avons pas pris de risques

Sécurité :  c’est sûr que l’on doit surveiller nos trucs comme partout ailleurs. On n’a senti aucun danger.

Notre destination

Samara, région du Guanacaste, côté Pacifique  à l’hôtel Azura Beach Resort

Une épaisse forêt tropicale sèche borde Samara.  En la visitant, nous y avons découvert une belle ambiance locale.  Laissez-moi vous dire que l’on se sent loin.  Vraiment loin.

Une petite station balnéaire de 75 unités donnant sur la plage pittoresque de Samara qui est reconnue pour sable beige clair. C’est une plage très tranquille. Sur le terrain de l’hôtel, vous pouvez trouver des animaux comme des iguanes et de nombreuses espèces d’oiseaux. Aucun moustique ni puce de sable. 

Nous avons eu beaucoup de soleil. Deux averses isolées d’une durée de 15 minutes en fin de journée juste pour dire que cela a rafraichi l’atmosphère.

Aussitôt arrivés destination, nous avons fait la rencontre de deux couples de Québécois (Rimouski (Bic) et Repentigny). Des rencontres très amicales qui nous ont laissé de beaux souvenirs, plusieurs moments de fous rires, de blagues et d’anecdotes.

Sur le terrain de l’hôtel, nous avions aussi beaucoup d’amis tels qu’iguanes de grosseurs différentes, oiseaux, écureuil roux à tête blanche, et des singes hurleurs que nous avons entendus seulement.

Ce que j’ai préféré

Tout en fait. 

  • Les couleurs, les verdures, la végétation, les animaux, la plage, le bruit des vagues qui cassent, l’odeur exotique
  • La bouffe, bien présentée et succulente
  • L’accueil des Costaricains
  • La Pura Vida!

Nos excursions

J’avais planifié plusieurs excursions. Mais il faisait tellement chaud entre 35C et 40C plus humidex que j’ai préféré celles d’une durée autour de quatre heures.

  • La ville modeste de SAMARA et le Gusto Beach : restaurant renommé en bord de mer, dont la cuisine est savoureuse… en particulier les pizzas minces!
  • Visite à Punta Islita, le Macaw Recovery, c’est-à-dire une organisation de conservation dédiée à la survie des aras indigènes du Costa Rica (très gros perroquets rouge, bleu et jaune)
  • Croisière sur la rivière Tempisque dans le parc national de Palo Verde; ce safari permet d’observer la vie sauvage locale. Après cette croisière, nous avons fait un arrêt dans un ranch costaricain pour dîner et découvrir les poteries Guaitil. Nous avons beaucoup hésité à prendre ce diner chez l’habitant, car nous craignions d’être malades. Le guide nous rassura qu’il n’y avait aucun risque.
  • Visite d’une Coopérative de café (192 fermiers) avec la culture de café et la visite de son usine de transformation dans la ville de Hojancha (très beau et super instructif).

‍Zone bleue

Samara est située dans l’une des cinq zones bleues du MONNNDE. C’est-à-dire qu’une zone bleue est l’endroit où les gens vivent plus heureux, ont une qualité de vie plus saine ce qui les amène à vivre centenaire.  On rapporte que le Costa Rica compte plus de 400 personnes de plus de 100 ans. Si j’ai pu prendre assez d’air de cette zone pour gagner quelques ans de plus 😊  Je suis d’avis que nous avons vu la vie avec des lunettes roses à Samara. Dans ce cas je dois bien avoir reculé de 10 ans d’âge.  

J’ai lu qu’à 20 ans, on voyage pour voir le monde, à 40 ans on fantasme pour des découvertes palpitantes.  Et après, 60 ans pour profiter de la vie! Les voyages forment la jeunesse. 

Les Costaricains mentionnent à qui veulent bien l’entendre ce slogan: « PURA VIDA » signifiant « la vie pure » ou plutôt, la vie simple.  LA vie, celle avec un grand V.

Quelle sera la prochaine destination?  À suivre……

Arriverdici

 

 

 

 

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3 Commentaires

  • Répondre
    Linda Tessier
    10 avril 2023 a 12 h 11 min

    Un régal pour l’oeil ma chère!!! De toute beauté !!!Merci de ton partage, ce dut être un magnifique voyage !

    • Répondre
      Colette
      11 avril 2023 a 11 h 52 min

      Effectivement ce fût un super voyage et de très belles découvertes.

  • Répondre
    Samuel Bourbeau Bergeron
    16 avril 2023 a 21 h 23 min

    Merci de nous avoir emmené dans ta valise (ou plutôt ton sac à dos pas de roulette) avec vous! 🙂

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