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Festival, carnaval, estival

FESTIVAL, CARNAVAL, ESTIVAL….

Qui dit FESTIVAL dit ballons;  qui dit CARNAVAL dit manège;,

Qui dit ESTIVAL, bien ça va de soi que l’on festive en ballon avec la carnavalerie…  Ne rêvez plus, volez! qu’ils disaient.

LE FESTIVAL DES BALLONS

Dans ma région, le festival de montgolfières, qui a chaussé le titre d’International  par la suite, fait fureur depuis  plus de 35 ans cette année.  Or, dans les années 90 demeurant dans la région de Drummond, j’entendais parler de ce festival via les médias et ça me fascinait.

En 2004, lorsque j’ai emménagé à Saint-Jean, je n’avais toujours pas encore foulé le sol de ce festival, ni vu de mes yeux vu aucuns ballons en vrai. Le hasard existe-t-il? ou est-ce du au destin car toujours est-il  que mon amoureux  rencontré en l’an 2000, et qui par surcroît était conseiller à la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, deviendra en 2002 président de ce fameux festival et ce, pendant quelques années. Alors là commence réellement ma rencontre avec les montgolfières.   J’en ai vu des ballons avec le nez en l’air pour suivre leur envol.   🎶  Y’en a des petites, y’en a des grosses, y’en a des rondes, y’en a des larges, les fesses,  oups les ballons, les ballons…  🎶 J’ai eu mon baptême de montgolfière cette même année. Je vous avoue que j’hésitais un brin à embarquer. J’avais peur de tomber.  Est-ce sécuritaire?  Nous montons dans la nacelle. Le décollage s’est fait tout en douceur. Mise à part le bruit des brûleurs de temps en temps; d’en haut, on est surtout surpris par le calme et la tranquillité.  Le pilote n’a que très peu de contrôle sur la direction du ballon, nous volons au gré des vents.  On est émerveillé par un vol d’oiseaux qui passe sous notre nacelle. L’air est pur; c’est ennivrant. Dans les airs, paix et silence! Regardez depuis là-haut  et entassés par cet espace clos (Un pilote plus 2 ou 3 passagers) je n’ai jamais eu peur de tomber, même pas de sensation de vertige. À ce qui parait, n’ayant aucun contact avec le sol, il est très rare de ressentir cette peur appelé « vertige » ! Pas de ceinture de sécurité, ni de casque. La stabilité du ballon est surprenante. Zéro secousse, zéro balancement. J’étais épatée jusqu’à son atterrissage tout en douceur.   J ’ai « mongolfiée » à plusieurs reprises. Toujours cette frénésie bien présente d’éprouver cette liberté  que nous apporte un vol  durant 1h-1h30. Et je tombe encore, à ce jour, en émerveillement à chaque fois que j’aperçois une montgolfière quand j’ai le nez en l’air.

Le plus beau souvenir de montgolfière c’est quand j’ai eu la chance de voler en France, lors d’une compétition internationale organisée par la ville de Chatellereault. Après la compétition, il était possible de voler en touriste au-dessus de la région. Levée tôt le matin, nous n’étions pas certain de partir à cause de la brume. Feu vert est donné. ON PART! Nous sommes 4 dans la nacelle.  Nous avons survolé des vieilles fermes, avec leur cour emmurée, frôlé la cime des arbres à quelque reprises, c’était tellement calme que nous entendions les chèvres et les chiens d’en haut car le bruit des brûleurs les apeuraient. L’atterrissage fut plutôt particulier lors de ce vol et à chaque fois que je le raconte, je le revis. Je vous dirais que nous avons atterri au sol de manière précipité. Je dois vous informer que ce n’est pas courant.  N’ayez pas peur!  Un contexte difficile d’atterrissage à cause : la présence du vent, l’étroitesse du champ, la présence de fils électriques.

Le pilote a pris le temps de nous prévenir des secousses et des consignes soient surtout fléchir les genoux lors de plusieurs petits boums et reboums. Je vous rappelle qu’un ballon est dépendant des vents, quant à sa direction et son lieu d’atterrissage.  Bref, on n’atterrissait pas cette fois-ci comme une belle abeille sur une fleur.

Aussitôt la nacelle au sol, nous v’la tu pas renversé sur le côté et empilés comme des sardines dans la nacelle.  La montgolfière  tire littéralement la nacelle et laboure le champ. Elle n’est pas dégonflée complètement, ne s’arrête pas et nous traîne sur une bonne longueur.  Seigneur!  moi je suis en bas et quelqu’un est par-dessus moi. Je n’y vois rien de rien. La terre rentre dans la nacelle comme un labour de champ.  Il y en partout de cette terre française. Dans nos chandails, dans nos culottes, sur notre tête. Quand elle fut arrêtée, nous avons rampé pour s’extirpé (toujours très gracieusement, je tiens à le signaler 🙂  de la nacelle et on a tous entouré le pilote pour lui adresser les remerciements d’usage après les fous rires.  Ça valu la peine d’être vécu et je ne regrette en rien cette envolée à cette heure matinale. À ce qui parait, c’est fort une montgolfière car on dit qu’elle peut lever un camion de type pick-up dans les airs.

LES MANÈGES

Rare de ne pas retrouver un parc d’attraction avec des manèges et des toutous moelleux, de Beauce Carnaval, sur le site d’un festival.  Ah! ces fameux manèges et le désir de les défier. En tout cas ce l’était pour moi à une certaine époque.

La fin de chaque année de mon secondaire, coïncidait avec  l’exposition annuelle agricole de Drummondville. Ça faisait partie de ma jeunesse.  C’était l’endroit idéal pour « cruiser » et surtout montrer à cette jeune gente masculine qu’on avait peur de rien. Sûr et certain que l’on était pas des mauviettes.  On partait à la recherche des manèges les plus terribles. La vitesse, les hauteurs, fallait se faire décoiffer le toupetttt. On évitait de manger et on criait pour s’enlever le mal de cœur. Et que dire de l’odeur très présente de la barbe à papa. C’étais-tu bon cette odeur de sucré. Ah seigneur!

Maintenant pour moi chausser un soulier talon aiguille de 4″ s’avère toute une prouesse et la peur qu’une chute pourrait survenir  est très présente.  Tomber en bas de ce 4″ me causerait beaucoup de dommages. À chaque âge ses défis!

ESTIVAL ou fESTIVAL

Peu importe, l’ordre ou le désordre, et ce pendant tout le temps de nos vacances, nos escapades estivales furent merveilleuses, amoureuses, délicieuses, fabuleuses. Eh oui! nous avons aussi pris de le temps ( 3e chronique de ce blogue)  de « festivaler » aux montgolfières.

Festival, carnaval, estival

Qui dit FESTIVAL dit ballons;  qui dit CARNAVAL dit manège;Qui dit ESTIVAL, bien ça va de soi que l’on festive en ballon avec la carnavalerie

 

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2 Commentaires

  • Répondre
    Eric Boivin
    29 décembre 2018 a 22 h 01 min

    Très beau texte, et magnifiques photos! Merci beaucoup!

    • Répondre
      Colette
      31 décembre 2018 a 6 h 45 min

      Merci beaucoup de votre commentaire

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